La ceinture de la mode
par Colibri
Heureuse la femme qui comme la guêpe,
en toute saison,
garde sa taille fine.
Heureuse la femme qui toujours,
mange selon sa faim.
Malheureuses les personnes obèses,
Qui souvent ne peuvent,
serrer leur ceinture d'un cran,
Condamnées à porter des vêtements amples,
pour cacher leur corps
et faire carême toute l'année.
Heureuses les personnes qui s'acceptent
telles qu'elles sont,
S'offrant de temps en temps,
chocolat et autre s douceurs.
Serrer la ceinture de la mode,
en refusant ses diktats,
Serrer celle des paquets aguicheurs,
mais garder et savourer,
le bon goût des douceurs.
Poème posté le 02/05/18