Le Calvaire III
par Ced le magnifique
Il remontait le canal fier le poing tendu vers les cieux
Partout sur les berges les fous prenaient feux
Des nouveaux convertis qui hier encore se rendaient coupables
D'ignobles infamies au nez de la morale
Aujourd'hui au nom du christ qu'ils n'ont jamais croisé
Ils voudraient effacer le souvenir d'Etienne qu'ils ont lapidé
Tarse et ses comparses tous ces faux repentis vieillissants et foireux
Jouaient devant Néron un jeu dangereux
Le fils à ses côtés il dit veux-tu leur pardonner
Non répondit Jésus tu es mon bras à toi de décider
Et longtemps dans Rome le mal ne put se cacher
Car la mémoire trop vive n'avait su oublier
Poème posté le 21/02/18