C'est un embryon mort de moi dont je dois prendre soin
par Typique
C'est un embryon mort de moi dont je dois prendre soin
Je suis le viveux
Je me suis ramassé un soir
J'étais en petits morceaux
De tous les côtés de la rue
Dans le noir j'étais le bébé
Gisant au pied de l'abri bus
Les étoiles et la lune
Etaient de souvenance
On ne pleure pas dans ces cas là
On est en survivace
Et on avance
Et j'avançais
Après je n'ai plus été le poémeux
Plumitien comme mort
C'est ça la rage d'intérieur
Quand on ne sait pas comment il faut vivre
Et qu'on ne fait que survivre
A la fin de la joie de vivre
C'est comme un animal
Qui trainera sa mort au porte de sa vie
Je suis le viveux
Poème posté le 07/02/18