Si vous saviez, mon Dieu,
Que j’ai un peu de temps
A vous consacrer,
Peut-être feriez-vous un effort
Pour me rencontrer.
Mais il semble que vous soyez vous-même
Trop occupé pour vous intéresser à moi.
Tant pis, on verra plus tard,
Je vais continuer seul ma route
Avant le jugement dernier,
Ou ma fin, simplement.
Méfiez-vous tout de même,
D’autres pourraient me démarcher.
Et vous savez mieux que moi
Qu’ils sont nombreux sur le marché.
Et si l’un d’eux est très convaincant,
Vous pourriez me perdre définitivement.
Allez, mon Dieu, je vous laisse encore une chance.
Avant d’écouter ces marchands de bonheur,
J’irai revoir ma mie
Qui a un cul en or
Et le sourire du Diable.