Lointain artificiel
par Aerospleen
Au bord des paradis d'oubli et de paresse
Arrive le mirage d'un torrent d'ivresse.
Que j'aime ces moments où s'arrête la nuit
Et où apparaissent de multiples génies.
Que j'aime la déesse apaisant avec soin
Les démons enflammés qui sortent d'une brèche
Où la nuit ne cesse de me lier les poings ;
Pour qu'oiseaux s'en aillent de ces branches très sèches.
Autour de moi brillent les flacons de soleil
Quand l'automne glisse des odeurs de vermeille.
Bienvenue loin du trop d'amertume du monde ;
Là où les rivages créent des terres fécondes.
Poème posté le 10/01/18