Assez parlé de maints vertiges
Ou pleuré les limbes du coeur,
Mais toujours en quête pour l'heure
De jeux que la séduction dirige.
Je voyage au gré de passions
Que même les corps ne comprennent,
Où se mêlent au chant des sirènes
Les chairs avides du poison.
Et tel l'esclave à son maître
Asservi à la créature,
Déesses et saintes, et impures,
Je devine : elles sont sans lettres...
Assez lassé de tout décrire,
Cherché les mots cent fois trop fades,
C'est bien mon âme qui est malade
A chaque esquisse d'un sourire.
Et enivré de mille visages,
Me vienne le joug de la hantise,
Que le sacerdoce se brise
Pour faire du mythe plus qu'une image.
Dangereuses et douces chimères
Où l'agonie paradisiaque
Confond dans ses rêves, en vrac :
Petite mort et septième ciel.