Plaisirs sournois
par Lucie
Je m’adonnais au plaisir futile,
De cette plante verte et gracieuse,
Oubliant mes maux en fumées subtiles,
Accompagnée d’une petite gueuze.
J’avalais un morceau de buvard illicite,
Au pouvoir hallucinogène fantastique,
Aimant ce monde hétéroclite,
Comme une toile surréaliste et onirique.
Je déposais dans ma bouche,
De drôles de pilules amaigrissantes,
Ayant la particularité un peu louche,
De me tenir éveillée une semaine délirante.
Un mètre soixante dix, quarante cinq kilos,
Silhouette androgyne, fantomatique ambulante,
Me regardant horrifiée, à la mort j’ai tourné le dos,
Je décidais enfin que j’avais le droit de redevenir vivante.
Poème posté le 30/11/08