La poésie et la ville (6) : le café.
par Saintes
par Isabelle Chevalier
Sous les tilleuls l'ombre tenace
D'un voile imperceptible nous enlace
Nous faisant frissonner comme la plume,
Et les pigeons curieux font du bitume
Le siège, attendant quelque miette.
Mais voilà nos petits enfants
Animent la scène semant l'inquiétude
Chez les volatils alors voletant.
Leur conseillant quelque mansuétude,
Et négociant la place de chacun,
Nous retrouvons nos tendres habitudes.
Un verre d'eau pour les petits coquins
Accompagnant le café des adultes
Et dans leurs yeux brillent de vrais sequins.
C'est tout simple mais ils en ont le culte.
Un peu de sucre avec un Spéculos
Vient un bonheur que rien, mais rien n'occulte.
De ces moments que ma plume rehausse
Fais s'il te plaît lecteur toi qui me juges
D'avec ces mots une modeste noce
Dans ce café, poétique refuge.
Poème posté le 26/10/17