La poésie et la ville (1) : au matin.
par Saintes
La ville mécanique s'éveille,
Bruissement des pneus sur l'asphalte.
Pour vrombir n'ont pas leur pareil
Scooters et motos qui font halte
Tels moustiques motorisés
Quand les gros bourdons camions
Ronflent en souffles alizés
Et sourdes accélérations.
Pourtant assis à mon bureau
J'écoute attentif un grand calme
Et poindre tout derrière le carreau
Un filet de jazz, une palme
Rythmant le swing de la musique.
Il est encore tôt, le jour
Derrière une brume alcaïque,
Timide dans la grisaille, sourd.
Poème posté le 29/09/17