Un sortilège
par Habenaria Radiata
Réveilles-toi lune ! Ma prière pose pied sur la mer
Mires dont ton père, quémandes pour moi d’enfin voir l’estuaire.
D’aucun ne me laisse danser avec notre savoir, l’âme erre.
Devant les murs des geôles, grandissons en dehors de leurs lois.
Pas un fruit étrange, tous connaissent l’amplitude du geste.
Tends ton bras dans le font de cerbère et vois s’il en sort la peste
Rejoins le rythme des senseurs, vois si du bon cœur il leurs reste.
Ainsi suis tu, je souhaite, je murmure : je ne veux que toi.
C’est mon amour pétrie par les mains des potiers des beaux mondes
Fragile en apparence, cède à chacune de tes vagues,
De toi seule, et non de celle des Dieux, je puis craindre la dague.
Quittons l’antique chambre élevée par le souffre, enlaces moi.
Qu’enfin m’appartienne terres et cieux de ton imaginaire
Qu’ainsi toutes tes joues s’enflent, rosissent en tétant ma chair
Faite de mot. Voilà mon tribut si légendaire au grand air.
Dis ta poésie, tes dons, tes souvenirs. Cela va de soi !
Les oiseux bleu chantent quelques chansons si douces à l’oreille.
Ici et maintenant!
Poème posté le 28/09/17