Une petite statuette de bois
par Taw
Je contemplais briller de toutes mes pores
La flamme dansant au pinacle de la chandelle
Qui bavant se désincarnait telles des stalactites de cire
Une fois la coulée refroidie sur son visage multiple
Fortuné de mentons effilés
Aux tempes lustrées d’une paire de petites entailles tribales
Ses yeux noirs jetant un regard sur les saillies de ses joues
Semblaient éteints sous la pénombre de la lumière
Que recueillaient partiellement ses fronts calebasses
Qui généreux sans doute auraient fait un don harmonieux
Aux voisines truffes et bouches qui loin d’en souffrir
Ne s’en souciaient guère
C’est vous dire combien
Elles étaient intègres et fières
Du génie penseur que le divin éclaira
De l’accomplissement du tricéphale
Qui pavillons au vent
Écoutaient attentivement
Kunun 25 /3/13
Poème posté le 22/09/17