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Poésie libre / Stances d’inconséquence et d’inconstance sans insistance
           
Poésie libre / Stances d’inconséquence et d’inconstance sans insistance
       
Poésie libre / Stances d’inconséquence et d’inconstance sans insistance

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Stances d’inconséquence et d’inconstance sans insistance
par Rimatouvent
Highslide JS
par Ancienmembre

Vénus par Sandro BOTTICELLI
Illustration proposée par Ancienmembre


Si je ne vous ’écris un jour que du silence N’ayez pas de chagrin Plume et vie n’auront eu une même existence Que le temps du destin. Je n’aurai qu’un regret en vous quittant ma chère Celui de n’avoir pu Vous avoir rencontrée autrement qu’éphémère Car vous m’avez tant plu. Hortense je vous lisais, trouvant un fol attrait Au talent et au style À la musique aussi d’un poème parfait Profond, jamais futile. Le charme n’étant pas seulement l’apanage D’une image passant Un sentiment s’en vint, fit du remue-ménage Dans mon cœur s’étonnant. Par des échanges doux autant que progressifs Je sus un peu de vous Certains feux sont discrets mais se font possessifs Je fus pris je l’avoue. Lors le temps et l’espace ayant leurs exigences Aimer fut un tracas Le sort ne permet pas toujours les émergences De rêves délicats. J’osais rimer un feu intense mais distant, Polir mon écriture, Pour ce bonheur lointain aux poèmes tentant L’impossible aventure. L’abstraction devint une exquise présence Aux écrits de bonheur Et bien que n’atteignant jamais la suffisance L’encre était mon sauveur. Et s’il me faut partir comme le temps l’exige Je veux vous faire savoir Que vous fûtes pour moi l’incroyable vertige Illuminant mon soir. S’il y a un Parnasse au coin de l’au-delà Nous retrouverons nous J’y serai accueillant les roses de là bas Ne fanent plus du tout. Et enfin j’oserai répondre par des fleurs À vos mots poétiques Qui contenaient du feu perçu par mes bonheurs Tant abstraits que magiques. De la fugacité qui limite la vie Je n’ai de désespoir Il restera toujours la vague inassouvie Au delà du miroir Car vous aurez été la passion finale Et mon soleil tardif Éveillant en mon cœur cette onde magistrale Enchantant mon esquif. Et quand vous franchirez vous aussi le miroir Aurai-je le bonheur De retrouver l’amour et son doux nonchaloir Corps à corps cœur à cœur. Je vous salue Clémence avant que de partir Ah ! Zut c’était Hortense Puis-je en être certain car à bien réfléchir C’était peut-être Hermance ? Comment tester ici ou partir intestat Si j’ignore de Clémence De Florence, de Constance, le prénom délicat Sans oublier Garance. Et donc si je n’écris un jour que du silence N’ayez pas de souci Je pense à des prénoms sonnant comme Prudence Que la rime associe.



Poème posté le 19/07/17


 Poète
Rimatouvent



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