Panama paper
Mais la bourse mon cher
Il faut qu'elle remonte
L'action a besoin d'air
Peu importe la honte
L'économie en marche
Au pas des militaires
Se relance à la guerre
Ordre des oligarques !
Enfin, des jolies garces
Qui se font remarquer
Pour nous faire marcher
Et plus qu'c'est gros et mieux qu'ça passe!
Mon p’tit « marchou »
Crois-moi tes jambes
Tu les mettras vite à ton cou :
Dès Septembre Juppy-ter flambe !
Sa voie royale a trop de trous
Les trous d’abus de confiance
Au préjudice de la France
Et crois-moi depuis le temps qu’tout
Fout l’camp d’Venise à Tombouctou
Les milliards de cadeaux fiscoux
Gav’ les picsous qui tout commandent,
Plus qu’ils t’enfûm', plus qu’Satan bande !
Mon p’tit Marchou, Le temps s’ gâtaz
Y a déjà bien trop d’eau dans l’ gaz
Car l’os ghon’al est dans l’pâté
Du roux sillon jusqu’ à la Paz,
Tout fout le camp via Panama…
Ah que j'l'aim' ton sac de voyage
Cachant tranquilou ta conscience,
De spéculateur sans visage !
Il est hélas probable que
Beaucoup d’prolos faisant la queue
À poil, sans peau, à Pole Emploi :
On leur dise « prenez patience »
Et surtout n’ fait’ pas trop d’éclat :
« Etat d’Urgence ! »
Mais sûr qu’avec les ordonnances
Toi l’député d’la nouvel’ science
Avoir ton sac voilà où mène
De n'avoir su que dire Amen
Au mauvais coton que « la loi »
Coud du fil blanc de l'argent roi !
désolé, moi j'trouve qu'on vit une époque peau éthique !