O Muse ailée ne muselle point mes mots !
par Marcek
O muse miséricordieuse
O Muse aimée, viens dans mes bras
Et d'une étreinte langoureuse
Le poète ému, l'enlaça
La nuit fut torride et je n'ose
Donner de détails croustillants
Sachez qu'il n'y eut pas de pause
Dans les ébats de nos amants
L'encrier, tout plein à ras-bord
Prit souventes fois son essor
Se vida et se re-remplit
Au cours de cette longue nuit
La page amoureuse fut pleine
De romances et de chansons
Que tous deux sans aucune peine
Entonnaient de belle façon
De gazouillis en ritournelles
De colloques en beaux discours
Soudain s'éteignit la chandelle
Au bord de la chambre d'amour
Le poète en son escarcelle
Cela ses plus beaux souvenirs
La Muse s'envola : son aile
En passant , le fit défaillir !
Poème posté le 27/04/17