Douleur
par Drummy
Douleur, Ô, triste amie
qui m’empêche de jouir de la vie,
qui me poursuit, le jour, la nuit
tel les déesses Érinyes.
Voilà un an que tu t'accroche à moi,
créant ainsi mon désarroi.
Tu me prend dans tes bras tranchants
tu me caresse et tu me blesse
tu m'étouffe et tu me presses
au milieu de mes cris déchirants
Couchée, ainsi, à mes cotés
tu regardes amusée
le couteau que tu tiens fermement
et que tu plonge lentement
du haut de mon cœur
au bas de ma vie
sans aucune rancœur
et gentiment, tu souris
Poème posté le 31/03/17