Tresses de lumière
par Luciole
par Luciole
la pesanteur des cieux iodés n´effraie plus la libellule,
les demeures désolées des dieux dominos
multiplient par deux l´odeur du chèvre-feuille,
les tresses de lumière dénouent l´armada des hivers
lorque les fougères,écueils du passé
se battent pour ne point périr dans les prés,
la rose fugueuse célèbre les pas des prés,
la lune,coquille dévidée des cieux
recueille le silence dans les pétales,
les volets bleus des mas silencieux
sépulcres des étés vaporeux,
étreignent la lumière des dahlias bleues.
Poème posté le 21/03/17