Au secours le poète revient
par Colline
Dans le néant des ruelles
Où sont les pavés lépreux
Emportant les silences crécelles
Dans leurs regards brumeux.
L'exil des mots perdus
S'endorment en ombre menue
Dans la suie du trottoir
Sous l'ivoire de la tour désespoir.
L'envol des regrets luisants
Dans la rouille du néant
Où se posent les vers perdus
Rivés du coin de plume échue?
Et lorsque le matin bienveillant
Se remplit d'oublis de sommeil
Ma mémoire emporte grouillant
Les mots heurtés en cadence
Echos sourds en veille
Trésor caché qui mène la danse.
Poème posté le 03/03/17