L'art d'aimer
par Roland
Le soleil sur les flots dardait un long rayon
Et sous les frondaisons éparses du rivage,
Un subtil appétit empourprait ton visage,
Livrant tes sens au vent brutal de l’aquilon.
L’amour nous harcelait avec son aiguillon
Et les baisers que nul n’évite sous l’ombrage,
Se reflétaient dans l’onde où plongeait notre image,
Dans des souffles légers où chantait un grillon.
Et là, te souvenant des poètes latins
(Ayant lu “ L’art d’aimer “ tu vénérais Ovide)
Tu m’entraînas un jour dans une thébaïde,
Afin d’y partager tes plus fameux festins.
Tu sais les préparer devant l’âtre et la flamme,
Car toutes tes vertus sont affaire de femme
Poème posté le 20/01/17