Pratiquons la détente dite adiabatique
En abordant la plus brûlante des questions :
L’enfer est-il plutôt du genre exothermique(1)
Qu’endothermique(2) dans sa triste combustion ?
Précisément il nous faut donc imaginer
Comment varie avec le temps du lieu la masse
Des âmes pècheresses, las,qui s’y entassent
Et qu’à n’en plus sortir l’usage a condamnées
Si chaque religion condamne l’hérétique
D’une autre religion à finir en enfer
Toutes les âmes vont s’accumuler c’est clair
Excepté les poissons du fond de l’Atlantique
Considérons comment varie, euh…le volume
Des lieux relativement au nombre d’entrées :
Si l’enfer se dilate moins qu’il ne faudrait
À la fin il éclate en festival de plumes
Mais s’il enfle plus vite à trop faire il froidit
Imaginez les âmes dire on se les gèle
Vous rigolez mais c’est grave plus qu’on ne dit
S’il fait froid aux enfers Satan se nomme Angèle...
(1 : évacue la chaleur, 2 : absorbe la chaleur)<br />
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Je perçois à l'instant cette "pensée" :<br />
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"...Si nous acceptons le postulat de ma camarade de classe Angèle m'ayant affirmé durant ma première année d'étudiant «Il fera froid en enfer avant que je couche avec toi », et en tenant compte du fait que j'ai couché avec elle la nuit dernière, alors l'hypothèse doit être vraie. Ainsi, je suis sûr que l'enfer est exothermique et a déjà gelé… Le corollaire de cette théorie c'est que comme l'enfer a déjà gelé, il s'ensuit qu'il n'accepte plus aucune âme et du coup qu'il n'existe plus... Laissant ainsi seul le Paradis, et prouvant l'existence d'un Etre divin ce qui explique pourquoi, la nuit dernière, Angèle n'arrêtait pas de crier "Oh.... mon Dieu" !...."