Clap de Fin
par Djoze
Putain ma chérie tu t'es tirée,
Maintenant c'est fini, cette histoire à jamais
Qui devait durer toujours, c'est quand même arrêté
Je n'ai vécu que pour toi
Tes grands yeux, tes petits doigts,
Je me sentais raté,
Inutile,
Tu étais ma félicité,
Mon idylle.
Aujourd’hui après cette longue agonie,
Je me retrouve seul dans ma tête,
Malgré tout ce bruit,
À l'étroit dans mon être.
Tous les deux réunies.
La vie était merdique, mal commencée,
Pas bien loti mais je m'en foutais,
Car malgré tout, tu étais la à mes côtés.
Il nous a fallu une décennie,
Pour baisser le rideau
Croire qu'ailleurs il ferait plus beau.
Mais jamais nous seront aussi vivant,
Que dans notre céleste embrasement,
Même si je pleure comme je hurle,
Même si je meurs sous la plume,
J'ai toujours en tête cette folie,
Me refaire le film a l'envers,
Toi plus folle, Moi moins aigri
Et quand je finis mon verre,
Un putain d happy end,
Pour les gens qui s'aiment.
Alors j'emmerde encore ce monde,
Je fais toujours semblant,
Et quand le masque tombe,
Je m'écroule instantanément,
J'y arrive pas mon amour,
Vivre, faire partie des vautours,
C'est toujours trop dur, trop lourd,
Je pisserai toujours sur leur bassecour,
Tout me répugne, dans ce monde
À deux doigts du meurtre,
Je me transforme souvent en un autre
Pour survivre dans cette mascarade.
Désolé si a présent la folie,
Est devenue ma meilleur amie.
C'est comme ça, faut s'y faire,
Pour toi ce n'était pas la belle affaire,
Je ne serais pas le gars parfait,
Malgré mes efforts, je réagis souvent comme un taré,
Toujours à côté des sentiers dégagés,
Toujours en équilibre à flirter,
Entre victoire
Et purgatoire
Ma luciole, pourquoi je suis moi
Pourquoi suis-je comme ça,
Pourquoi suis-je autant celui qu'il te faut,
Que celui qui te fait défaut?
C'est vraiment la merde,
Le regard hagard,
Planté la comme un idiot,
Mon reflet perdu dans l'eau,
En attendant que ce monde perde.
Je repense à ton départ.
Putain de tocard,
Tu sais, pas de place pour moi,
Plus d'intérêt, au fond, je crois,
C'est moi qui finirai à l'abattoir,
Je ne trouve plus de raison,
Trois petits tours, et puis s'en vont....
Poème posté le 22/08/16