J'ai vu dans le psyché du grenier de grand-mère,
Un reflet incertain, un reflet pas très clair...
Lors, je voulu savoir du spetre le mystère,
Etait-ce un avatar, un rêve, une chimère ?
Je me suis attardée parmi ces souvenirs,
Auprès de ce miroir sans rime ni raison,
Juste à peine éclairé d'un rayon bleu saphir,
Où s'ancraient des étoiles en lisse floraison.
Le soir était venu et j'étais seule encore,
Du moins je le pensais, du moins je le croyais,
Je voulais tout savoir flânant en ce décor
Du secret bien caché en ce fameux psyché.
Ce reflet incertain m'interpellait si fort,
Pourquoi avoir choisi de paraître à mes yeux ?
Il est des âmes tristes qui pleurent sur leur sort,
Mais là, pas de soupirs, le rêve était joyeux.
Contournant le miroir, voulant cueillir cette ombre,
Je fis un demi-tour et juste à ce moment,
Elle alla se cacher dans un endroit plus sombre,
Maligne qu'elle était en glissant savamment.
Je voyais bien que l'ombre était celle d'un enfant,
Ne pensant qu'à jouer et si gracieusement,
Sans doute était-ce l'âme de ce portrait charmant,
Celui de Rosalie, morte depuis trente ans.
Elle me parlait des photos et cela lui faisait du bien. Ca lui faisait du bien parce qu'ils revivaient ses morts, ses fantômes,<br />
Parceque le pire c'était de les ranger dans les tiroirs<br />
A l'abri de rien<br />
Olivier Adam