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Poésie libre / Eau de ?ologne
              
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Eau de ?ologne
par Rimatouvent


Avec un C Lorsque j’avais fini de faire ma toilette Ma mamie s’en allait chercher un gros flacon Me disant maintenant que tu es beau garçon Une peau parfumée paraitra plus proprette Du délicat "sent bon" je percevais l’odeur Légère et citronnée allant à ma narine Je m’en souviens toujours : nostalgie enfantine D’une grand-mère sachant fabriquer du bonheur. Faisant en Allemagne plus tard quelques voyages Et passant dans la ville dont l’eau a grand renom D’Echt Kölnisch Wasser j’achetais des flacons Ma grand-mère adorait ces délicats hommages. Elle est partie mamie et parfume les anges Un peu d’eau de Cologne et mon regard s’embue Car l’amour est resté, sa joie jamais perdue Enchante des moments sentant un peu l’orange Avec un S Quelques retards freinant les giboulées de mars Avril a hérité de troupeaux de nuages La Sauldre crépita de passagers orages La pluie et les éclairs se montrèrent comparses. Une simple accalmie ouvrant l’huis d’en haut M’ayant donné l’envie de sortir prendre l’air Sans oser espérer un renouveau solaire Je pris mon vieil imper, un pépin un chapeau. La pluie de la forêt exalte les odeurs Quand lentement les herbes en gouttant se redressent Quand les oiseaux, de l’eau, regrettent les caresses Et quand les escargots deviennent promeneurs Une petite pluie enchante ma balade Et je prends tout mon temps pour traverser le bois J’aime l’eau de Sologne et je rentre chez moi J’ai trois bolets luisants dignes d’une brouillade. Avec un B Passant dans la "Dotta" cette ville savante Vieille université du monde occidental Mon travail terminé il était bien normal D’aller me promener dans Bologne vivante. Surnommée "la Rossa" car ses tuiles sont rouges Et que le communisme y est depuis longtemps Elle a, disséminés, bien des enchantements, C’est un centre de vie une cité qui bouge. Mais la pluie se mêlant de troubler ma visite Sous les grandes arcades où j’allais m’égoutter Je vis un magasin où je pus m’acheter Le pépin salvateur qui de l’ondée abrite. L’humide persistance ouvrant mon appétit Et la ville nommée "la Grassa " pour sa table J’allais faire un repas fin et fort agréable L’eau de Bologne incite à diner à l’abri. Avec un P J’étais en Allemagne et dus faire un détour À Wroclaw pour parler d’achat hypothétique Une offre polonaise étant économique J’avais pour cette affaire une nuit et deux jours. L’idéal arrivant quelques fois, par hasard, Je cherchais le Ratusz car tout se passant bien Au grand hôtel de ville de style silésien Il me plut d’attarder mon étonné regard "La Rynek", grande place étonne les passants L’architecture profane y montre l’art gothique À toute heure du jour en cet endroit magique Les cafés sont ouverts comme les commerçants. Dans un bar restaurant je dinais d’un ragout De veau au paprika aux complexes saveurs Je sortis sous la pluie, le temps a ses rigueurs L’eau de Pologne hélas mouille autant que chez nous.



Poème posté le 18/04/16


 Poète
Rimatouvent



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