Le poète est tailleur (ou ailleurs)
par Verbo
Habile main de poète
qui prétend bien habiller
et coupe un habit de fête
dans la blouse à l'ouvrier,
comme un peaussier qui apprête
son cuir pour le maquiller,
pris à la vilaine bête
qu'un vison fait oublier...
Faut-il maudire un faussaire
ou vanter le savoir-faire
de l'émérite tailleur
Sur le chétif ou l'énorme,
où s'admire l'uniforme
sans trop regarder ailleurs ?
Tentative de réflexion sur l'expression de la poésie, et de l'écriture en général... Doit-on user d'artifices pour susciter l'émotion ?
Poème posté le 04/04/16