A toit, l'oiseau
par Raymond
Dans la noue épaisse le paysage fuit,
L'innocent gel prise le piaf dans son errance,
Le chant des mésanges anime la cadence
L'étourneau entraîne sa colonie pour la nuit.
Charpentiers ,compagnons habillent les liteaux,
A l'assaut du sommet qu'entoure le silence,
Troublé par les asseaux, parés en transhumance,
Et qu'un crépuscule vous renvoie en écho.
Lucarnes à chevalet de forme contiguë
Trouent la sombre toiture, oeuvrée à la besaiguë,
D'où s'échappent équipiers et couvreurs en chansons.
Tout là haut l'oiseau bleu quand on ne peut dormir
Accompagne la trêve en plans de finitions,
Parure de lauzes s'admirent tout sourire.
Une noue en toiture est la rencontre de deux pentes, les asseaux sont des marteaux de couvreurs.
Poème posté le 24/01/16