La Bétise Humaine
par wall
Elle n'est jamais sans fin, engendrée des hommes;
Fleuris de leurs baves d'écumes et célestes gloires;
Le chaos découle de ses profondeurs si noires;
S'attaque aux pauvres âmes qui en font l'aumône.
Son sang coule à flots ne tarit jamais sa fontaine
On l'entend bien son murmure cachant sa blessure
Profonde au milieu de l'enfer, elle a soif la créature
Couvrant sa débauche de rouge, se parant de sa haine.
Esclave vile, orgueilleuse et dégoût stupide;
Draine le poison de l'homme morsure cruelle;
Son venin crachant sa sublime volupté indélébile
Que sa démence envahit son voire bien limpide.
Ivre dans son errance, l'humain a la dérive;
Pauvre être dormant sur sa paillasse humide;
Comme il ne peut s'écrier, ce délicat se vautre
Le prélat se réjouit et la victime est sans glotte.
Poème posté le 05/01/16
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