Lorsque je ferai mes bagages,
Je jetterai sans sourciller,
Toutes les pluies, tous les orages
Et tous mes ennuis au panier.
Je mettrai aussi au rancart
Les jours bien trop mal embouchés,
Cacherai au fond d'un placard,
Les moments aux tristes pensées.
Je rangerai dans ma valise
Quelques livres de poésie,
Déposerai sur mes chemises
Des brins de lavande fleurie...
Et je partirai, coeur léger,
Changeant de lieux et changeant d'heure,
Vers un pays très éloigné,
Où vont les oiseaux migrateurs.
Bien sûr, je reviendrai pourtant,
Les oiseaux reviennent toujours,
Gardant en mémoire pour longtemps,
Le souvenir de si beaux jours.
Je rejoindrai tous mes amis,
Qui feront pour moi un festin,
Je retrouverai mon pays,
Heureuse d'être chez moi...Enfin !
Salut, ô terre chérie ! enfin après une longue absence, je te vois et te salue ; c'est un hommage que je n'offre pas à tout pays, mais que je réserve pour le mien.<br />
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citation de Ménandre