Feurs du Morvan
par Jakecrit
Marguerite est émue on vient de l’effeuiller
Elle est à présent nue, couchée dans la rosée.
Rouge de confusion la rose, fleur des bals
Dans son indignation lui offre ses pétales.
La pervenche étoilée, la belle amaryllis
Pour lui faire oublier lui donnent un grand lys
Quelques épis de blé et un coquelicot,
Cueilli sous la ramée, du muguet encore clos,
Deux très jolis kyotos, sortant du cimetière
Serrés dans un grand pot, avec un cinéraire
Un pélargonium vert perdu dans des pensées
Un grand géranium lierre, une fleur d’amandier
Gentiane et gueule de loup, capucine et narcisse,
Pour couronner le tout; une hémérocallis.
Marguerite étourdie devant cette jonchée,
Leur dit un grand merci et part recommencer.
En plus de ce bouquet, des graines d’amitié
Que je sème à tout vent, elles sauront germer
Chauffées par cette terre et par tous mes amis
Pour que peut être, un jour si Dieu leur prête vie
Tous ces amis de coeur ou alors, leurs enfants
Au gré de ce hasard qui souvent nous surprend
Viendront cueillir ces fleurs nées des semis d’avant:
Pour toutes occasions, quelques fleurs au Morvan.
Ces quelques fleurs sont pour tous les amis de ce site qui me connaissent, mais aussi à ceux qui ne me connaissent pas.<br />
Jacques
Poème posté le 16/03/14