Toi qui me fais pleurer
par Johnyvel
Les larmes de mes jours, perles rares et salées,
Se cachent dans mes fosses, dans mes cernes violets,
Elle feignent l'humilité, mais elles sont si visibles,
Si fières d'être si pures : c'en est presque risible.
C'est mon corps qui se plaint quand se meurt la raison,
De larmes fugitives, baromètre à passion,
Elles ont laissé aux yeux, de la bave d'émotion,
Les traces de mes douleurs, les débris d'explosion.
Rêveur, idéaliste, amoureux isolé,
Seul derrière les barreaux, corps et esprit captifs,
Je suis épris de toi, d'un amour maladif.
Ton regard me poignarde, et c'est de l'eau qui coule,
Apparaît la buée, et disparaît la foule,
Je t'aime, je t'adore, toi qui me fais pleurer.
Poème posté le 25/02/14