A la gorge
par Pampelune
Resplendissant de suie et de deuil,
Un noir sans borne
Aucune grappe de chair n’allait éclairer
Les lèvres du précipice
Ont un filin cousu entre.
L’antre oui, est l’abîme, le tranquille abîme.
Et au fond, un goût d’adieu,
Des graminées, l’insistance du ciel ;
Son cumulostratus
Un monceau
Efaufilé.
C’est une fourmilière de morceaux.
Chaque journée employée à un tri,
Illusion d’exil.
Et ces histoires, ces fables délébiles…
L’exactitude est perdue,
Aigu le moment de la branche qui craque.
Celui d’avoir mal avec l’hiver,
A la mémoire ;
Coupant les tendons
De la voix.
Poème posté le 19/01/14