Quand le grand Cric me croque
par Varech
J'ai embarqué sur l'Orénoque
Sur un rafiot un rien baroque
Des fleurs en parsèment la coque
Son capitaine un brin loufoque
Et son perroquet ventriloque
Y tiennent jours et nuits colloque
Le matelot sous sa défroque
Me sourit d'un air équivoque
Et en catimini se moque
Il se méfie c'est réciproque
C'est peu dire qu'il me provoque
Sourcils froncés moustache de phoque
Mais l'aube alors me convoque
Et tout mon rêve se disloque
Comme perdu je soliloque
Poème posté le 11/11/13