Un chou, une laitue/Sur la table où l’on dîne
Et son regard perdu/Au-delà des collines
Il faudrait un faitout/Peut-être une bassine
Pour y cuire le chou/Ce soir les enfants dînent
La vie était jolie
Quand elle était gamine
Il est bientôt midi
Le temps est à la bruine
Elle a perdu le temps et elle oublie les gestes
Dans sa vie le néant fait place à une histoire.
Ell’ ne sait même plus si des rêves lui restent
Quelques bribes de temps parfois sortent du noir
Des bouts de souvenirs,/La vie dont elle rêvait
Et les éclats de rires/Dans les parfums de mai,
La confiture aux coings/Et les fleurs de juillet
Qu’elle cueillait avec soin/Pour en faire un bouquet…
Et ses amours d’enfance
Au creux du lit de foin
Et le bal où l’on danse
Ces choses sont si loin
Ell’ vole et s’aventure/Bien après les collines
Pour vivre sans mesure/Loin des murs de cuisine
Elle est encore enfant/Il lui tire les tresses
Il ose en rougissant/Tenter une caresse…
Et ces parfums de mai
Et ces odeurs de foin
Le bal où l’on dansait
Et la gelée de coings
Sur la table en cuisine/Ell’ trouve le faitout
Dehors toujours il bruine/Où donc est le saindoux
Ell’ cherche la bassine/où trempe la laitue
Errant dans les collines/ son esprit s’est perdu
Et ce temps qui la mine
Et ce temps qui la tue
Et la grande bassine
Où trempe la laitue.
Sujet actuel, de société mais c'est surtout un évènement pour l'entourage;<br />
Jacques
Poème posté le 16/08/13
Informations mp3 : Dominique Maître à eu la gentillesse de mettre ce texte en musique et le blues lui va bien.
Merci dominique.
Jacques