Dès le petit matin lorsque le ciel rosi,
Que le chat du voisin délaisse les souris,
Quand derrière la colline se glisse le soleil,
Que sa couleur sanguine d’un peu de vert se mêle.
Morvan des matines, Morvan des belles heures
J’ai mon coeur qui s’imprime aux couleurs du bonheur,
Morvan, quand je respire ton air et tes senteurs
Je sais que je peux dire : “c’est ici le bonheur”.
“c’est ici le bonheur”.
Le jaune des genets a passé le témoin
Aux roses de juillet, le muguet semble loin.
Quand les prairies frémissent, aux derniers rayons d’or
Et que l’oiseau se glisse au creux d’un arbre mort.
Que la nuit se réveille que la forêt s’anime,
Et que l’azur du ciel se teinte en grenadine,
Oh ! Morvan je t’écoute et je goûte tes heures,
Je n’ai plus aucun doute c’est ici le bonheur.
“c’est ici le bonheur”.
Quand la lune au lavoir vient tremper son croissant
En mêlant à l’eau noire quelques taches de blanc,
Quand l’horizon doré a mis son voile noir
J’entends sous la ramée le rossignol du soir.
Quand les étoiles au ciel allument leurs bougies
Plongeant dans le sommeil les bois et les prairies,
Oh ! Morvan des beaux soirs je resterai ici
Assis près du lavoir j’y finirai ma vie.
Morvan, je reste ici
J’y finirai ma vie
Poème posté le 11/03/13
Informations mp3 : Musique et chant Frédéric Camille