Ariane et spasmes
par Capella
La sage princesse se pare d’ondées boréales,
Ses gouttes glissent et haïssent la grande voile,
Cette enfant du matin, illuminant la nuit,
Libre dans l’aube, ses ors bleus parlent à la pluie,
De cette passion éperdue pour le prince d’Athènes,
A son immense amour qui ne tint qu’à un fil,
Les sept saphirs embaumés d’huiles des iles,
S’abandonnent aux brumes et consolent sa peine,
Pour les sanglots d’Ariane au firmament d’une fin d’été.
Poème posté le 25/02/13