Plutôt prendre le train
par rechab
De légères gouttelettes, prises en tempête,
Se précipitent en gros flocons d’avalanche
Habillent une montagne blanche
S’accrochent aux reliefs, et font paillettes
Qu’aussi des voiles de brume drapent,
Avec les caprices du temps, survenus,
De mystère les endroits connus…
Les contours familiers s’échappent.
Les horizons nappés voilés de la pente
Un mur d’incertitudes imagées,
Où rien n’est dégagé
Et la route qui serpente.
Dans l’univers ouaté, les voitures qui glissent…
Engagées sur la descente
Pourtant en allure lente
Soudaine nostalgie, des pneus qui crissent..
Si rien n’est stable
Et que tout à coup, rien n’adhère
Le conducteur le plus téméraire
Penserait plutôt : siège éjectable
Surtout quand au prochain virage
- on dit d’une route qu’elle n’est plus carrossable -
Obstacle inattendu, et collision inévitable
Précédé d’un lent dérapage,
Un bruit mat, et tout bascule
En doux regret, vers le ravin
…. J’aurais dû prendre le train
Et laisser au repos, mon véhicule…
A la chute lourde, aux bruits discordants,
Les roues tournent encore dans le vide, succède le silence
Ensuite, …. c’est l’affaire des assurances…
- Statistiques, et accidents…
…. On se raconte toujours des histoires
Quand on côtoie l’enfer
Tant pis, je n’serai pas centenaire
L’avenir ne se marie pas avec « trop tard » .
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RC - 25 janvier 2013
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à ajouter aux évènements "hivernaux"<br />
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qu'on se rassure, ce texte n'est pas encore auto-biographique...<br />
<br />
on peut le retrouver sur<br />
http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2013/01/30/plutot-prendre-le-train-rc/
Poème posté le 25/02/13