vitalis
par Pampelune
« Petits airs grignoteurs » à la Virginia Wolf, et discontinus ;
Expirations
Sont défaites incombatibles. Les rides, leur visage sinu-
eux n’y peut rien.
*
Approchent girations.
Ces espèces de choses relèvent
De l’horloge intime,
Du grinc’ment atomique.
*
Positivement,
Il y a un noyau dans Nous.
Homm’ ;
Abîme de soi, taiseux.
Et même un moi insomniaque,
Pensant.
Il est l’A.D.N. éclairé d’exis-tance.
*
Et nous, P.O.E.T.E.S., nous faisons quoi ?
Il
Ebouillante les voyelles –
Son deuil est pluvieux –
Je
Refoule les consonnes
Du pied
A tra…vers
L’haleine.
*
Le mot est un sac d’épis,
Sème(s) moulus.
Le meunier,
L’affineur versifiant,
Éprouve
Sa volupté de table.
Poème posté le 05/01/13