Des canons pleuvent des larmes sanguinaires.
La poudre étouffe les intentions imaginaires.
Désolation humaine vers un idéal obtus.
Combattre l’oligarchie, l’odieux rebut.
Les pions malsains à la découverte d’une délivrance
Malgré la suffisance, la croyance, l’évidence.
Le terrain dangereux détruit l’esprit salvateur.
Des nuages noircis, le soldat, sensible candeur!
La mort piétine sournoisement une réalité obscène
On chemine inlassablement la déchirure d’une scène.
L’atrocité d’une mémoire, accablement d’un esprit.
Le corps se dilacère, le lamentable défi.
À quoi bon persévérer, un épilogue décidé!
Le politicien arme ses propos endiablés.
Le sang pisse, une girouette maléfique.
Déshonneur d’un pays, décision diabolique.
Un drapeau feuille d’érable souillé.
L’intransigeance aveugle, malédiction approuvée.
Et l’on continue l’irrémédiable absolu.
Honte aux dirigeants! Un cœur fort ému!!!
André, épervier
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*Je dédie ce poème aux soldats canadiens et québécois en<br />
Afghanistan, une guerre inutile sachant fort<br />
Bien le résultat futur : l’incapacité à parvenir<br />
À un résultat espéré.<br />