Sur Vos yeux azurés et lointains, mon regard ne se pose.
Toucher Vos cheveux d'or : les chérir, mes caresses refusent.
De ma bouche, effleurer Vos lèvres pourpres, je n'ose.
Votre peau ambrée, caresser, à ce jeu, mes mains malhabiles ne s'amusent.
Car 36 ans Vous avez
Et je Vous aperçois dans les prés du printemps.
Et des rides de mon front,
Je finis par haïr les signes de la jeunesse confuse.
Mais avez-vous bien conscience,
Qu'en dépit des années,
Au cœur de l'été,
Grâce à Vous, je souris depuis l'enfance;
Fillette,
Quelle belle et fatale fautive
Vous êtes
De cet amour de jeunesse,
Certes un peu tardive.