Je prie la vie, un besoin de croire en la beauté des choses.
Je prie le ciel de son bleu apaisant, l’immensité.
Je prie en silence retenant mes sanglots, dure réalité.
Je prie ma rage de s’atténuer en une douceur allégée.
Je prie en sagesse –j’essaie – de guider mes actes désordonnés.
Je prie l’Être Suprême, qu’il m’accompagne dans mes errements.
Je prie que mon écriture ne se lasse jamais, oxygène exigé.
Je prie, tête inclinée, effaçant mes douleurs, promesse espérée.
Je prie, réclusion demandée, solitude fatiguée, espoir demandé.
André, épervier