Ostende-Copenhague
par Harmel
par Harmel
D'Ostende à Copenhague, quand le vent de la mer
Souffle des amours vagues aux oiseaux éphémères,
Que je bourre ma pipe aux embruns de tempête
Que souffle sur les digues le vent que rien n'arrète,
Je me sens des envies de repartir très loin,
Je sais bien qu'en tout homme sommeille un marin.
D'Ostende à Copenhague, toutes les côtes du nord
Mettent le coeur au chaud dans le grand vent qui mord,
Le genièvre scintille aux bistrots d'Amsterdam,
Tandis que le mer emporte un coeur sur une lame,
Je me sens des envies de rester là,copains,
Je sais bien qu'en tout homme sommeille un marin.
D'Ostende à Copenhague, je sais des soirs d'été
Caressant les bateaux dans les ports retrouvés,
Et je sais que, demain, je t'y emmènerai,
Pour ne pas être seul à aimer ces étés.
Je me sens des envies de repartir très loin,
Je sais bien qu'en tout homme sommeille un marin.
Chanson enregistrée sur vinyl
Poème posté le 06/10/10