Le jour venu, j’ai terrassé ton cœur chancelant.
Te délivrant d’une vie, une vie…
Tes pas lourds m’obsédaient malgré ta douce chaleur,
Ton amour inconditionnel, l’honnêteté suprême.
Décision difficile, j’ai précipité ta longévité.
J’ai pleuré à fendre l’âme et même aujourd’hui,
Mes pensées douloureuses t’accompagnent honorablement.
Je suis débâcle, ton image meuble mon esprit.
Douce Bouscotte, j’arrête mes émotions sensibles.
Je te salue dans un pardon sincère et tangible,
Persuadé qu’un jour, je te rencontrerai assurément.
Tu seras ma mémoire vive, mes instants de bonheur.
André, épervier
Hommage à ma bouvier bernois,
Bouscotte.