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Dimension
par Pampelune


L'escalier de graphite spiralé Anhèle notre soufflement râlé. Un colimaçon ouvragé mène à l'embouchure Ovée du labyrinthe. Un cloaque assourdissant. Et son noyau-tourbillon tournoie, étourdissant. L'évidente coulée graisseuse de sa mouchure Vociférante, olivâtre, fut incommensurable. Nous. Nous qui proliférons scélérats. Nous. Nous qui nous débilitons, rats, Ployons Parmi les mulots vendangeurs d'argile fêlé. Nos suées évaporées, sommes golems de matte. Friables. Notre gerçure cruelle est dans l'osseux, La coulée grasse de sa mouchure l'élargit. J'avais perçu à travers le brouhaha mon pseudonyme hélé, Objet métallique cogné contre le carrelage. Bruit mat. Craquèlement depuis l'origine, sphère aplatie, coeur mousseux. Comme une cire d'alluvions encroûtée, je l'autre annule. Gît. L'escalier de graphite spiralé Anhèle notre soufflement râlé. Ici rien a manger. Ni pain ni parole à rompre Mois sont roncières, foncières et automnales. Pourtant nous avons faim. A nous corrompre Mutuellement. A entamer un prologue polytonal De fins. Le chandelier est enceint, grosse d'essaims.



Poème posté le 10/01/10


 Poète
Pampelune



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