Banquise
par Arden
Capitale de l'interdit
Les années filent à perdre haleine
O banquise! O mouettes glaciaires
Superintendantes des domaines de l'âme
Vous glissez lentement
Par les portes de l'oubli
Diamants incandescents
Tumeurs généreuses aux frontières perdues
Glas passés cassés
On a cru museler les fanfares du ciel
On a cru étrangler l'apothéotique bazar
Qui peut de chaque instant
Transhumer tout le sperme
En fête pour le coeur
On a cru sans y croire
Mais on l'a fait quand même
Aux capitaineries du désespoir
Résonne encor l'écho des remorqueurs du rêve
Au revoir
Café froid
Voici - Le jour se lève
Poème posté le 01/11/09