Appel timide
par Spock27
Main tendre, appel timide,
Les sapins se courbent
Pour offrir la fraîcheur d'une ombre.
C'est que les désirs s'envolent!
Ce soir, le tapis est d'un vert d'ivoire
Et les rêves les plus fous
Enflamment nos jeunes têtes.
Les joues en feux, battements de cils
De coquins tourtereaux, les voiles
Salées par les mers de nos imaginaires
Tombent et révèlent le fruit de nos frais désirs.
Qu'il est juteux alors l'offrande des corps
Quand l'attente fut en fine haleine
Si longue car les chairs convoitées
Ne sont jamais mieux repues
Que quand elles ont été logées
Dans le creux des plus torrides
Rêves en sensuels abandons !
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Alain, 25 avril 2009
Poème posté le 03/05/09