Perceptions printanières
par Epervier
Matin frileux, promenade impersonnelle, l’acceptable.
Vent, brise savoureuse, sourire, l’agréable.
Esprit réceptif, comprendre l’essentiel, l’inévitable.
Poursuivre subtilement, silence incroyable.
Les arbres s’agitent, bruit naturel, l’incroyable.
Douceur spectaculaire, le divin, l’inoubliable.
Un bleu magique, l’espoir, l’irréfutable.
Chaleur humaine, l’enthousiasme, l’ineffaçable.
Le verdâtre rejaillit, suprême effort, l’incommensurable.
La vie surgit abondamment, joie immuable.
Un désir d’observer, comprendre le formidable.
Nature grandiose, maîtresse olfactive, l’insaisissable.
Le respect silencieux, saison indomptable.
L’humain dérouté, l’inacceptable.
Leçon vivifiante, le franchissable.
Bénir l’instant, l’impérissable.
Poème posté le 01/04/09
Poète