Que le jour en vaut la peine
par Francois
J'allais, la tête au ciel et la poitrine folle
Comme en ces rêves chauds qu'assomment les étés
Et les bouts de mes pieds faisait des farandoles
Aux lèvres de mes chausses qui semblaient bailler
Les nuits de la semaine avaient été si douces
Qu'un silence profond courait sur la chaussée
L'ambre liquide, ornée d'un blanc tapis de mousse
Pétillait à mes lèvres comme un doux baiser
Et j'attendais, tranquille, une journée qui meurt
L'ode à la nuit des fous grinçait sur tous les murs
Alors, sentant enfin s'avancer les clameurs
Ma jeunesse ivre morte embrasait ses blessures.
Poème posté le 23/04/18