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Mao
par Fregat


Longtemps encore on aurait du Écrire ensemble notre histoire, Voici que d’encre il n’en est plus, Elle s’est figée dans ma mémoire. Mao mon chien… tout ton amour A frotté la suie de mon âme Tout au long de ces brillants jours Qui aujourd’hui sont tant de lames ! Je te cherche dans la maison Qui est devenu dans l’ennui Un fief étrange et sans un son Quand il fut gai et plein de vie. Je te vois soudain frétillant De bons vifs au pas de l'entrée, Coller ta truffe à mon tympan, Lécher ma joue et puis mon nez. J’ai lu si tôt dans ton regard, Plus disert qu’un vol d’hirondelles, La tendresse vue nulle part De sentiments couleur cannelle Que je m’en veux de ces vieux drames, Sermons outrés à tes ébats, Quand je criais, te donnais blâmes Pour trop fort tourmenter le chat. Dans le pelage de ton cou, Je me raconte les instants De l’aventure qui fut Nous, Dont je sais les mots transparents Et je pleure, sans avoir honte, Comme un enfant le fait, tout bas, Réalisant que dans un conte Même son héros meurt parfois.

Mao était un beau berger allemand de 15 ans. <br />
Je l'ai perdu il y a 5 ans.


Poème posté le 15/03/18


 Poète
Fregat



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