Poème Printemps par Leonard

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Printemps
par Leonard

Revoici donc la tourterelle Qui se pose sous le rosier À picorer dans la gamelle, La mangeoire de nos verdiers… La verra-t-on cette couleur Des lendemains comme revanche ? Quand les fumeuses hypothèses Auront fini au bénitier Dogmes appris aux catéchèses Retomberont dans l’encrier, Pour oublier la forte odeur De pendaison, encore aux branches … J’aime entendre la tourterelle Elle roucoule à plein gosier Son vieux cantique ritournelle : Rien n’agace tant les verdiers ! Quand reverra-t-on la couleur Des lendemains comme revanches ? Mettons-les entre parenthèses Dommage de les oublier Même si ne sont que foutaises Les espoirs que l’on psalmodiait… Pour oublier la forte odeur De pendaison, encore aux branches … Revoici donc ma tourterelle : Mangeoire s’est appropriée, Vu qu'une chatte fut cruelle Envers les malheureux verdiers… Partageons-la, cette couleur : Je t’offre une azalée orange ! Quand la nature prend ses aises Rien ne sert de la supplier : Toute thèse a son antithèse Mais rien jamais n’est bien plié… Lors, s’il fallait que l’on se venge, Autant le faire avec des fleurs…

Poème posté le 13/03/18

Poète

Leonard

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