L'homme
par Athor
Un homme à confesser… ça te dit bien les choses
Des péchés enfantés des plaisirs ingénus
En ses lieux musiqués des augures de rose
Des vertus à crier du bonheur secouru
Un homme ça se voit… dans ses phrases, assisté
Ca s’entend plein poumon dans ses lignes de fuite
Tu le vois tu l’entends, sous tes robes, dressé
A ton ventre éclairé ses yeux reconnaissants.
Celui-là qui te prend comme on prend un taxi
Qui te vend du printemps à la solde des rêves
Qui prépare l’instant au soleil dans ton lit
Chaque nuit écumée dans son ciel qui crève
Lui pour toi, c’est pas rien, le reste tu t’en fous
Il faut bien que le cœur choisisse sa victime !
Sous son masque d'aimer que tu croques à genoux
Tes vingt ans à jamais, à jamais à la traîne
Ses regards supposés cette idée de complot
Sa façon d'être toi, ses musiques secrètes
Près de lui tu t’endors
Et les nuits en solo
Tu l’attends
Tu le sens... En baiser dans ta tête
Poème posté le 27/08/07