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Poésie d'hier / LXXXV
              
Poésie d'hier / LXXXV
         
Poésie d'hier / LXXXV

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LXXXV
par Pierre de RONSARD


L'onde & le feu, ce sont de la machine Les deus seigneurs que je sens pleinement, Seigneurs divins, & qui divinement Ce fais divin ont chargé sus l'échine. Bref toute chose, ou terrestre, ou divine Doit son principe à ces deus seulement, Tous deus en moi vivent egallement, En eus je vi, rien qu'eus je n'imagine. Aussi de moi il ne sort rien que d'eus, Et tour à tour en moi naissent tous deus : Car quand mes yeus de trop pleurer j'apaise, Rasserénant les flots de mes douleurs, Lors de mon coeur s'exhale une fournaise, Puis tout soudain recommancent mes pleurs.<br><br>

Extrait de "Les Amours" de Ronsard.<br>
Édition de 1993.<br>
Le livre de poche. (classiques de poche)<br>
Cette oeuvre contient également "Les Folastries".


Poème posté le 27/12/09 par Rickways

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 Poète
Pierre de RONSARD



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