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Poésie d'hier / Tant que mes yeux pourront larmes épandre
           
Poésie d'hier / Tant que mes yeux pourront larmes épandre
       
Poésie d'hier / Tant que mes yeux pourront larmes épandre

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Tant que mes yeux pourront larmes épandre
par Louise LABE


par Oxalys


Tant que mes yeux pourront larmes épandre A l'heur passé avec toi regretter : Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre : Tant que ma main pourra les cordes tendre Du mignard Luth, pour tes grâces chanter : Tant que l'esprit se voudra contenter De ne vouloir rien fors que toi comprendre : Je ne souhaite encore point mourir. Mais quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d'amante : Prierai la mort noircir mon plus clair jour.

Sonnets

Poème posté le 27/12/09 par Rickways

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Informations mp3 : Musique : La carpinese – Anonyme du XVIIème s. par l’orchestre l’Arpeggiata

 Poète
Louise LABE



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 Interprète
Oxalys



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